Unicode est un standard qui assigne
un code
numérique unique de 16 bits à chaque
caractère de toutes les langues du monde et à
chaque signe (ponctuation, mathématique,
phonétique, etc.) que les humains utilisent en
écriture. Plusieurs polices de caractères Unicode
ont été créées qui
contiennent tous ces caractères et signes. Mais le plus
souvent, les polices Unicode contiennent les codes d'un sous-ensemble
de la table Unicode pour répondre aux besoins d'une langue
donnée. Par exemple, la lettre grecque est assignée au code
Unicode 926. Toute police Unicode contenant ce code l'affichera comme
cette lettre grecque et rien d'autre (bien que sa forme sera fort
probablement différente d'une police à
une autre).
Il existe plusieurs polices Unicode contenant le Syllabaire Aborigène Canadien. L'une d'elles, Pigiarniq, est devenue très populaire. Toutes sont gratuites et peuvent être téléchargées et utilisées librement, à l'exception de Code2000 et Everson Mono qui sont des 'shareware'.
Si la police Unicode pour Inuktitut spécifiée dans une page Internet (disons Pigiarniq) n'est pas déjà installée sur votre ordinateur, mais que vous avez d'autres polices Unicode pour Inuktitut et vous avez indiqué à votre navigateur quelle police utiliser pour le Syllabaire Aborigène Canadien (disons Uqammaq), les caractères syllabiques de cette page seront tout de même affichés correctement (en Uqammaq), même si leur forme est différente de celle envisagée par l'auteur de la page.
Les caractères sont
assignés à des codes
numériques représentés par des octets.
À
l'origine, les caractères étaient
représentés par 1 octet dont on n'utilisait que
les 7
bits les plus bas, accommodant ainsi 128 'positions'. Le
standard
ASCII (table à 7 bits) a ainsi été
défini:
les 32 premières positions ont été
réservées pour les contrôles comme le
retour de
chariot, la tabulation, etc. Les 96 positions restantes ont
été assignées aux chiffres, aux
caractères
et à la ponctuation usuelle de la langue anglaise.
Comme
ces 96 caractères ne suffisent pas à noter les
caractères des autres langues européennes
utilisant un
alphabet basé sur l'alphabet latin, la table ASCII a
été étendue par l'utilisation du
8ème bit
de l'octet, rendant ainsi disponibles 128 codes
supplémentaires
auxquels on a assigné à l'aide d'un autre
standard les
caractères manquants. Malheureusement, cela
n'était
toujours pas suffisant pour noter les caractères de langues
qui
utilisent un autre alphabet, comme le grec, le russe, l'inuktitut,
etc., mais à l'époque on ne pouvait
représenter
les caractères qu'avec un seul octet
(c'était avant
l'avènement d'Unicode), alors on a mis de
côté les
standards, et on a réassigné les codes
à ces
caractères 'étrangers'. Par exemple, le
code 88,
assigné par ASCII à la lettre latine 'X', a
été réassigné au
caractère grec dans la police SIL Greek.
Dans les polices de caractères suivantes, on a ainsi réassigné les codes aux caractères syllabiques de l'Inuktitut. Malheureusement, d'une police à l'autre, les codes ne sont pas réassignés aux mêmes caractères, si bien que pour voir correctement une page codée avec une police particulière, cette police doit absolument être installée sur votre ordinateur. L'utilisation d'une autre police rendra le texte incompréhensible.
Police historique |
# of bits | 12 point | 24 point | Info/ Télécharger |
Table des codes |
|
Nunacom | 7 | ![]() |
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ProSyl | 7 | ![]() |
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Tunngavik | 8 | ![]() |
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AiPaiNunavik | 8 | ![]() |
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Old Syl | 7 | ![]() |
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AujaqSyl | 7 | ![]() |
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Aujaq2 | 8 | ![]() |
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Emi Inuktitut | 8 | ![]() |
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Naamajut | 8 | ![]() |
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cliquez |